Inhoudsopgave:
\u003cP\u003eJean-Bernard Raimond fait partie dâune génération de diplomates et de politiques dont la formation sâappuyait très souvent, à lâinstar des élites de la III\u003cSUP\u003ee\u003c/SUP\u003e République, sur une solide culture littéraire. Il fut dâabord un brillant khâgneux à Louis-le-Grand, comme Georges Pompidou ââ normalien cultivé et russophone, sans politisation particulière, puis bascule vers la haute fonction publique, en intégrant lâENA en 1954.\u003c/P\u003e\n\u003cP\u003eDeux ans plus tard, il rejoint la Carrière, chargé de la politique soviétique au Proche et Moyen-Orient. Convaincu de la nécessité dâun \"gouvernement par les littéraires\", Georges Pompidou lâappelle comme chargé de mission puis conseiller diplomatique, après lâavoir vu évoluer auprès de son ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville dès 1967, puis comme conseiller technique de son gouvernement. \u003c/P\u003e\n\u003cP\u003eDes lettres à la diplomatie, Jean-Bernard Raimond déploie une action technique assise sur une maturation globale des enjeux, et une compréhension subtile des réalités géopolitiques quâil appréhende. Câest ainsi quâil évolue facilement des questions globales de la géopolitique de guerre froide â ambassadeur en Pologne puis en Union soviétique â au poste singulier de la Villa Bonaparte (Saint-Siège). Reconnu également pour son engagement et son intelligence politique, il est nommé ministre des Affaires étrangères de la première cohabitation, et élu député de la quatorzième circonscription des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. \u003c/P\u003e\n\u003cP\u003eDes lettres à la politique, en passant par la diplomatie, câest ce parcours riche, marqué par la figure de Georges Pompidou, que cet ouvrage tente de restituer.\u003c/P\u003e |
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